Crédit Immobilier : Est-ce le moment pour négocier ou faut-il attendre que la situation s’améliore ?

Crédit Immobilier : Est-ce le moment pour négocier ou faut-il attendre que la situation s’améliore ?
03 Mai 2022

Les taux du prêt immobilier ne cessent de s'accroître pour ce mois d’avril. D’ailleurs, cela ne risque pas de baisser durant les mois à venir. Alors, si vous vous précipitez pour faire une demande de financement pour votre projet avant que les taux d'intérêt ne remontent.
 
Le taux moyen serait de 1,65 % pour un profil "normal" cherchant à obtenir un prêt étalé sur 25 ans pour un prêt immobilier. Pour un crédit sur 20 ans, le taux moyen était de 1,45 %, contre 1 % début janvier. Ajoutez à cela l'assurance emprunteur et divers frais annexes : vous pourriez vous approcher du plafond de taux d'usure de 2,40 % fixé par la Banque de France pour le deuxième trimestre 2022.

 Alors, vaut-il mieux s'obstiner ou reporter le projet à une date ultérieure ?
 
Cela dépend du projet concerné. Si vous êtes intéressé ou avez besoin d'un logement, vous n'avez pas à attendre. En revanche, s’il n’y a aucun projet en vue, il n’est pas question d’aller dans une banque pour bénéficier du taux.
 
Vous souhaitez faire une acquisition, par contre vous voulez savoir si cette période vous convient ? Il est probablement temps de commencer. Cela ne va pas cesser de monter au cours des prochains mois.
 
La frénésie sur les taux va vraiment en s'amplifiant, et parmi nos partenaires bancaires organisent des comités de taux deux fois par mois. De nos jours, le fait d’attendre nous fait rembourser plus cher le prêt.

 

 

Le doute sur l'assurance de prêt

 

Peut-être vaut-il mieux attendre jusqu'au 1er juin, jour de la fin du questionnaire médical obligatoire. La loi Lemoine, qui réforme l'assurance des emprunteurs, pourrait changer cela dans certains cas, en supprimant le questionnaire médical pour les prêts jusqu'à 200 000 € (par personne). Par contre, si la durée du prêt se termine au plus tard au 60e anniversaire de l'emprunteur. "Potentiellement, la surtarification de certains profils pourrait prendre fin le 1er juin, ce qui bloquerait les dossiers. Donc on pourrait peut-être réduire le coût des assurances";
 
Sauf pour les profils rares, l'attente n'en vaut pas vraiment la peine. "Au lieu de cela, les taux de crédit vont continuer à s'accroître. Aujourd'hui, nous ne savons pas si vous gagnerez d'un côté et ce que vous perdrez de l'autre. À moins qu'un vrai pépin sanitaire ne se pose". Un vrai frein à vos projets d'achat, sinon les choses ne s'arrangeront pas en deux mois. »
 
Un point confirmé, qui expose le risque sur les tarifs des assurances qui augmentent à partir du 1er juin : « Il faudra voir observer l’évolution des tarifs des assureurs. Une augmentation générale des tarifs des assurances n'est pas totalement exclue. Imaginez. « Avec le questionnaire médical clos, l'assurance revient bel et bien à un risque partagé par tous les clients.