Déclaré mort par sa banque, il doit prouver qu’il est bien vivant!

Un retraité de Rouen (Seine-Maritimes) a été informé par sa banque qu'il était présumé mort depuis mi-décembre dernier. Le sexagénaire doit prouver qu'il est bien vivant pour continuer à toucher sa pension de retraite. En d’autres termes, ce retraité de Rouen devait prouver... qu'il est toujours vivant. 

Il s’agit d’un ancien maître d’hôtel âgé de 63 ans ayant reçu un appel de sa banque le 14 décembre lui annonçant qu'il avait été signalé comme décédé. D’après lui, il a subi une interrogation pour la confirmation de son identité. Aussi, il doit régulariser sa situation auprès d’une caisse de retraite pour continuer à percevoir sa pension.

La Caisse d'assurance retraite et maladie au travail (CARSAT) lui impose de fournir une attestation et un justificatif de domicile délivrés par la commune où il réside. La mairie a également reçu la même lettre que la banque annonçant le décès du retraité.

La réponse du 9 janvier

Cependant, la CARSAT a déclaré qu'il n'y avait eu aucune interruption des paiements et qu'aucun faux décès n'avait été enregistré. Cela peut être signalé par le répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP). À partir du moment où ce service, fourni par INSEE Data, intercepte des informations permettant un décès présumé, une procédure s’enclenche. Des courriers sont ensuite adressés à la mairie de naissance et de résidence, ainsi qu'à l’établissement bancaire de la personne concernée.

Cela peut être un malentendu suite à un homonyme ou un numéro de sécurité sociale mal tapé. Toute la procédure de vérification est assez stricte. Le retraité doit bien s'armer de patience pour voir s'il a été administrativement ramené à la vie.

Il n’était pas sûr si sa caisse de retraite l’avait toujours considéré en vie avant le 9 janvier, date à laquelle il percevait sa pension.